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Lien : le blog du séminaire "Approches radicales de la métropolisation"

Voici le lien vers le blog compilant l'ensemble des synthèses d'articles, compte-rendu de discussions et de visites, résumés d'interventions ayant fait partie du séminaire "Architecture, villes, territoires et cultures" de l'ENSA Nancy, durant lequel nous avons abordé, avec Vincent Bradel, en 2013-14, le processus de métropolisation. 

 

Le texte d'introduction de la problématique abordée par le séminaire : 

"L’humanité serait entrée dans l’ère urbaine. Associé à cette affirmation, basée sur l’augmentation de la part de la population mondiale vivant en ville – plus de la moitié depuis 2006 – on rencontre très souvent la notion de métropole ou de métropolisation, notion qui permettrait apparemment de résumer les caractéristiques de la ville contemporaine. Cette notion est utilisée autant par les chercheurs que par les villes elles-mêmes : Nancy-Métropole, Dunkerque-Métropole, Lyon-métropole... La loi française (loi du 23 juillet 2012) semble même avoir consacré le fait métropolitain en lui attribuant de nombreuses prérogatives relevant jusqu’alors de la commune ou du département.

 

Le « fait métropolitain », qui pourrait apparaître comme une simple bannière susceptible de faire converger les citoyens (et surtout les grands investissements et investisseurs) dans un territoire rendu visible, se traduit bien évidemment par des évolutions de la forme, de l’organisation, des modes de gestion et des modes de vie qui se déploient dans l’espace « métropolitain «  ou métropolisé. On privilégiera davantage la notion de métropolisation (qui désigne un processus), que de métropole (qui désigne une entité stable), car l’on postule, ce sera l’un des fils conducteurs de ce séminaire, que la métropolisation n’est pas un processus stable ni continu, mais qu’il résulte davantage de l’opposition et de la tension entre des processus opposés : proximité versus mise à distance, mise en réseau versus ségrégations, consommation effrénée versus frugalité, développement inégal versus homogénéisation des modes de vie et des cultures, accumulation versus dispersion...

 

Au cours du semestre, nous étudierons différents aspects de ce phénomène, afin d’en élaborer, collectivement une analyse approfondie et critique. Cette approche doit permettre d’en déconstruire progressivement les apories et d’en dégager des enjeux pour l’action des citoyens  - architectes -  habitants". 

 

 



05/12/2014
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